Quand la matière sombre s’ouvre à la lumière
Frédéric Romain Gilles
Changement de focal

Après une carrière professionnelle au service de la biologie cellulaire,
Après avoir vécu et peint à Harlem,
Frédéric, Romain Gilles partage son retour à la terre et au Vézelien au travers de tableaux qui ne cessent d’évoluer.
De multiples œuvres qui s’inspirent de l’Art pariétal, Peu de couleurs mais des nuances de matières dans une palette minimaliste et sombre. Le Canson 200g/m² devient cuir tanné et brillant. Les idéogrammes qui se dispersent sur la toile intégrale appartiennent à un alphabet propre à Frédéric. La récurrence des sigles nous interpelle et nous plonge dans les tableaux donnant l’impression qu’on en maîtrise le langage de manière innée.
Mais Frédéric n’a pas l’esprit d’un ermite. Partageant son temps entre la vie parisienne et le Vézelien, il s’imprègne de ses environnements.
Progressivement, il ponctue ses toiles de tâches colorées et fait entrer la lumière dans ses tableaux intégrant des ocres jaunes aux terres de Sienne. La matière est toujours présente. On peut imaginer des racines, des écorces ou des chairs en surépaisseurs qui viennent chercher l’œil de l’amateur.
Progressivement des toiles proposent une partition en densité et en textures. Ici, un ciel semble apparaître. Cela donne de la profondeur au relief et participe à la plongée de chaque amateur dans son imaginaire. Pendant notre séance photos à l’Atelier, on entend le public s’exprimer à voix haute en proférant des certitudes. Pour l’un, ce tableau est une ville, l’autre y voit une foule de visages.
Face aux murs, les gens répondent à des tableaux qui, leur parlent,
les interpellent, et révèlent des évidences.
Une galerie de photos prises à l’Atelier de Montillot
Au travers des deux séries de photos ci-dessous, nous vous invitons à suivre notre regard mais également celui de Chouchane Lainé.
Enfin, pensez à revenir sur cette page et cliquez, de temps à autre, sur l’onglet « Actualité » pour suivre l’Artiste. Actuellement, les toiles sont exposées dans de superbes conditions. Une occasion privilégiée pour rencontrer Frédéric et ses toiles.
Le regard de Chouchane Lainé
Quelques clichés pris à l’Atelier par une jeune photographe de talent installée depuis peu en Avallonais.

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