Un billet … ‘d’humeurs’
C’est ressourçant de voir quelques humoristes brocarder les politiques ! Certes, je ne cache pas ma sympathie pour Guy Bourras et, vu de loin, j’ai le sentiment qu’il a beaucoup apporté à la ville au cours de ses mandats. Est-il toujours l’homme qu’il faut pour Saint-Julien-du-Sault ? Certains ne partagent pas ce sentiment et ne se privent pas de le signifier avec un humour certain. Au titre de la belle liberté d’expression et sur l’autel de l’audace, nous adressons donc toutes nos Félicitations au saltusien qui pique (sa page sur le lien ci-avant) ! Mais connaît-il les risques encourus à se moquer des « Grands » de ce microcosme local ?
NaNard et Nic sont sur une moto !
(Lequel tombe à l’eau ?)
Une caricature parue, quelques années en arrière sur le blog Au fil de Joigny !
Celle-ci m’a coûté cher et je la paie encore !
Au mois d’octobre 2016 : alors que mes biens étaient rachetés aux enchères par mon épouse, la mairie de Joigny exerçait un droit de préemption (décision du Maire n°D115/2016 du 9/11/2016) afin de s’octroyer, à bon prix, l’ancien siège social d’Au fil de Joigny (92 400 € pour les deux immeubles de la Rue Cortel). Encore mieux, un protocole d’accord était, par la suite, soumis au Conseil municipal de Joigny (délibération ADM-91-2017 du 27/09/2017) pour revendre l’immeuble au bénéfice de mon épouse. Finalement, cette dernière devait se désengager le 17 juillet 2018 laissant les biens à la ville qui oubliait de me rendre mes affaires et meubles de famille (non compris dans la vente) malgré mes réclamations en août 2018 auprès de la Directrice Générale des Services… Peut-être un manque d’élégance ?
En 2019 et sans surprise, mes clients continuaient à me faire part de coups de téléphone les incitant à ne pas travailler avec moi, et ce, 5 ans après la parution de la caricature (ci-dessous)… Mais quel ne fut pas mon étonnement en découvrant le témoignage à charge de ‘notre ami’ Nic produit par mon épouse afin d’obtenir la garde de nos enfants. Une déposition faite à un enquêteur privé le 21 juin 2018 en pleine période de négociation avec Madame pour qu’elle se désengage de l’achat des immeubles.
Alors certes, la juge a balayé le pamphlet tant il semblait mensonger, partisan et politique… Mais n’a t-on pas frôlé la catastrophe ? L’octroi de la garde à une maman condamnée pour violences sur son mari et ses enfants(1) était-il réellement une solution d’avenir pour ces derniers ? Justifiait-il l’appui d’un ami politique ?
Nic a fait quelques erreurs de jeunesse, qu’on lui pardonne en attendant ses prochains coups de butoir !
Dans notre cas, elles nous ont aidé à nous reconstruire autrement au bénéfice des instants présents et des plaisirs simples ! Nous avons aussi découvert de beaux amis durables à droite et à gauche de l’échiquier politique.
En 2014, Nic avait plus de cheveux ! Il laissait NaNard conduire la moto. Première campagne volontariste de dénigrement de la ville dans la Presse nationale avant de solliciter des subventions de l’Etat !
Joigny, ville pauvre… Du concept, on est passé à la réalité… comme si la moto avait loupé un virage et vu la bombe fissurer la cité !
Oublions les étiquettes !
Plus que jamais, j’apporte mon soutien à ceux qui entrent avec droiture en politique. Est-il acceptable, en effet, que des hommes publics usent de leur pouvoir pour régler leurs comptes personnels ? Peuvent-ils impunément s’immiscer dans une procédure judiciaire privée ? Ne franchissent-ils pas là les limites du raisonnable ? Libre à vous d’en juger !
Par bonheur , il existe des hommes politiques droits sur tous les fronts…si l’on oublie les extrêmes. A ce sujet, je me demande si je n’ai pas un faible pour les « maires Guy » du département car il en est un, de gauche et bien connu, qui a toujours fait preuve, à notre égard, d’une belle loyauté et d’une grande humanité ! A tort ou à raison, je sais pour qui je voterais si je demeurais à Auxerre !
Je m’interroge davantage sur les « sans étiquette » qui bénéficient du soutien de la présidence !
N’était-ce pas plus simple quand on posait la couleur sur la table ?
Décidément, nos politiques ont encore du travail sur la planche … de nos humoristes !
(1) La maman mise en cause a décidé de faire appel de la condamnation pour violences sur ses enfants.
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