… Comme Françoise nous fait revivre Colette.
A mon retour d’une promenade auxerroise, un cadeau était posé dans ma boîte mail. Des clichés et un texte sur le Musée Colette écrit avec le cœur.
Cette belle histoire fait suite à une série de photos qui vous a visiblement marqués tant vous avez été nombreux à vous rendre sur la page dédiée au voyage d’une icaunaise entre Auxerre et Vézelay.
En nous écrivant le jour de l’anniversaire de Colette née le 28 janvier 1873, Françoise dévoile sa fidélité à « la dame écrivain » et nous livre un joli présent.
Des émotions intactes
« Je ne l’ai pas connue car elle est décédée en août 1954 et je suis née après ?.Par contre, ma petite enfance à été rythmée par la T.S.F. qui retransmettait régulièrement des interviews de Colette, alors en pleine gloire posthume. J’étais déjà passionnée de média, puisqu’à 3 ans, je « désossais » entièrement le poste de radio familial, pour voir d’où pouvaient provenir ces voix qui rythmaient mes après-midis d’enfant ??.
Mes années d’école primaire ont fait de moi une boulimique de lecture ; on nous faisait étudier les « Claudine » !!! Qu’à cela ne tienne, à 12 ans j’avais lu tout ce qui passait à ma portée, concernant cette dame écrivain, au parcours si atypique pour son époque et dont la voix rocailleuse à l’accent de ma Bourgogne, me captivait.
J’étais à l’inauguration du Musée de Saint-Sauveur, à l’automne 1996. Quand je suis revenue sur Auxerre, à la fin de mon parcours professionnel, je devais apprendre la restauration de la maison natale, une occasion toute trouvée pour retourner en Puisaye le plus tôt possible.
S’offrir le plaisir du temps passé
Vraiment, cette visite s’impose à celui qui veut se retremper dans l’atmosphère « fin 19eme, début 20ème ». L’endroit est plein de charme. Je me réjouis de le partager avec les lecteurs de l’Yonne en Tête au travers de ce petit album réalisé à partir de mes photos du mois d’octobre. Flâner dans le jardin de Sido, écouter les anecdotes d’une guide passionnée et passionnante, rien de tel pour une parenthèse hors du temps.
Ce voyage en Puisaye était aussi l’occasion de faire découvrir « la Poyaude » à une amie venue de loin. Une belle histoire et un moment précieux que j’espère avoir l’occasion de vous conter dans un prochain article. »
bonjour, pourquoi »marcel et madeleine »? je vous pose la question car cela m’évoque un couple qui vivait à saint sauveur, très proche de moi, et je sais que Marcel, qui a survécu à Madeleine, faisait partie des amis de Colette. Est-ce le même? merci de votre réponse. bonne journée, bien cordialement.
Heureux d’avoir fait revivre ces personnages dans votre mémoire. Peut-être pourrez-vous nous en parler plus en détail !?! Ici Madeleine était écrit sans majuscule. Juste une allusion à Marcel Proust et son émotion à retrouver les madeleines de son enfance !