Quand le boucher n’est pas là, dansent les souris d’agneau.
A la quête de l’agneau pré-salé, je m’en suis allé,
Sur l’Yonne en tête nous avions fait la publicité.
Mais trop gourmets furent les avallonais et point d’agneau, il ne restait.
Sorti de l’Atelier, vînt alors le pâtissier fort navré !
Hormis le Mylor, il propose l’agneau pré-sucré.
Je m’y refuse car de la viande, je veux déguster.
Sur l’étal, est disposé Monsieur lapin à l’œil brillant.
Non, je ne mangerai point la chair d’un être ‘visiblement’ intelligent.
Vers moi, vient alors un être pas toujours sage !
En sa main, un lapin crétin sorti de l’enfanti’Âge.
Cessez cela, chers Amis commerçants, le gong des deux mois a sonné.
Et chez Christophe trône ce délicieux bœuf maturé.
Oups, au bureau la monnaie, j’ai oubliée !
Ces pièces tomberont sous les crocs des avallonais.
Pourvu que je me ressaisisse,
Il va falloir que je me mouille,
En arrière-boutique, j’approche un complice,
Pour ces jours prochains, on prépare l’andouille,
Je m’émoustille et me réserve pour ce délice.
excellent un peu de poésie dans ce monde de brutes!!